« Je m’appelle Sarah Mikovski. Je suis chanteuse autrice compositrice et interprète.
Il y a quelques semaines, j’ai publié une chanson qui s’intitule « mon mec d’extrême droite » avec des paroles engagées, humoristiques et poétiques
Cette chanson raconte l’histoire d’amour improbable entre une fille et son homme d’extrême droite et les situations loufoques qui en résultent.
Ce n’est pas la première chanson engagée qui traite de ce sujet, ici, serait ce particulièrement parce qu’il est porté par une femme, noire de surcroit que les détracteurs se sentent autorisés à déverser leur rage ?
Cette brutalité disproportionnée, ces attaques en bande, ces propos nauséabonds marquent bien la nécessité absolue de continuer à proposer ce type de chanson.
Ce déferlement de messages de haine, d’attaques personnelles, les messages racistes, antisémites et sexistes qui se sont abattus sur cette vidéo avec une violence et une rapidité confondantes, m’invite à continuer mon travail d’artiste, et à toujours plus m’exprimer librement de la manière dont je le souhaite.
Je continuerai à le faire avec amour, humour et bienveillance en tant qu’artiste mais aussi et surtout en tant que citoyenne. »
Sarah Mikovski
Nous Label 440, Adone productions, Budde Music, au-delà d’un indéfectible soutien à notre artiste Sarah Mikovski, tenons à exprimer notre profonde inquiétude devant les faits cités ci-dessus.
La banalisation de discours, d’idées et de positions légalement répréhensibles nous interrogent tant dans leur représentation, leur mode de diffusion que leur impunité.
Nous sommes conscients que les médias sociaux et qu’une certaine démocratisation technologique permettent de donner une forte résonance à des paroles pleines de haine et vides de sens.
Nous affirmons cependant une nouvelle fois ici que nous ne sommes pas prêts à baisser la garde devant ces réactions qui ne sont pas anodines et ne doivent en aucun cas le devenir.
Nous nous associons pleinement à celles et ceux qui continuent de proposer des actions de lutte, mais aussi d’information contre toutes les formes de banalisation de ces discours dangereux pour les droits de l’Homme.
